mardi 19 novembre 2013

Brousseau (rue)

La rue Brousseau jouxte le champ de foire (place Winston-Churchill), aménagé en 1831 et le musée Adrien-Dubouché, inauguré en 1900 à la place de l’asile des aliénés. Ouverte par des particuliers, MM. Broussaud et Tarnaud, sur une parcelle ayant appartenu à Alluaud et achetée par la municipalité aux alentours de 1860, elle est classée en 1910. Son nom évoque l’architecte du palais de l’Evêché, Joseph Brousseau (vers 1733-1797), qui travaillait avec son frère, l’entrepreneur Mathurin Brousseau (1732-1793).

La rue est bordée de maisons bourgeoises du début du XXe siècle, comme le 4 rue Brousseau (G. Gay-Bellile, 1923) ou le 8 (1910). Au 14 rue Brousseau, la dissymétrie, particulière à l’Art nouveau, préside à la composition de la façade. L’architecte (Laforgue, 1910) place l’entrée sur la droite pour laisser de l’espace à une large fenêtre arrondie sur la gauche. L’assemblage de pierre de taille (qui assure la structure), de meulière et de brique (qui servent de remplissage) apporte une polychromie à l’ensemble. Enfin, les détails sculptés comme le linteau de la porte et le départ des descentes d’eaux pluviales sont bien dans l’esprit Art nouveau.

Entre la rue Brousseau et la place Winston-Churchill, au 6 place Winston-Churchill, une construction éclectique du début du XXe siècle, édifiée pour l’avocat Fougeras de Lavergnolle, cumule les éléments néogothiques et néo-Renaissance. Les poivrières sont placées dans un angle rentrant, ce qui est un contresens, car elles sont normalement en saillie sur un angle extérieur afin d’ouvrir la vue sur un maximum d’horizon.

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