samedi 9 novembre 2013

Champ-de-Juillet (jardin du)

Le tracé de ce quadrilatère, d’une surface de plus de cinq hectares à l’origine, s’est fait sur les terres de Poislevé, non bâties, vendues par Pierre Pétiniaud de Beaupeyrat à la Ville en 1827. Ouvert en 1834, son nom évoque les journées révolutionnaires de juillet 1830 et non la Monarchie de Juillet. Prévu pour l’entraînement des troupes (exercices et parades de la Garde nationale), le Champ-de-Juillet sert finalement de foirail et de foire-exposition. Pour ne pas rompre totalement avec sa vocation d’origine, des revues militaires y sont présentées.

Au rectangle initial vient s’ajouter en partie basse, en 1857, une terrasse en forme de demi-hexagone. Le kiosque à musique, construit en bois en 1877, saccagé par une tempête, est reconstruit avec des colonnes en fonte en 1879 et déplacé au jardin d’Orsay en 1926. C’est seulement en 1924 que la municipalité confie à Roger Gonthier l’étude de la transformation du Champ-de-Juillet en jardin public. Deux statues, de style Art déco, datent de cette période, comme le bassin, avec ses jardinières aux motifs floraux et les grilles du parc. Le jardin, de 36 000 m² actuellement, à cause, notamment, des parkings, a fait l’objet de travaux en 1976-1977.

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